
La fin d’une longue journée de reportages, faite de plusieurs arrêts en Mauricie, de rencontres enrichissantes, de ces paysages qui évoluent de l’hiver à l’été. L’eau dans les champs, les tiges de maïs coupées depuis la fin de l’automne, la lumière éclatante, les glaces sur le fleuve. Après le dernier entretien, je décide de rentrer par la 138, «Le Chemin du Roy». Sur une centaine de kilomètres, le soleil descend petit à petit en éclairant les champs à l’oblique. Je rejoindrai l’autoroute à Grondines, quand il fera gris.

Je vois autrement le fleuve, les bernaches, les premières oies des neiges, j’aborde un homme qui entraîne un petit cheval noir à la longe. Il insiste pour que j’entre dans son écurie pour voir son «beau cheval beige» et va même me remercier de m’être arrêtée pour lui parler. Lui chez qui plus personne ne se pose, même ses proches qui passent tous les jours, ce qu’il me confiera avant que je remonte dans la voiture. Plus loin, une motoneige surprise par le dégel et abandonnée en plein champ.

J’avance, regarde, fais marche arrière, arrête, retourne, repars… je tente de ne pas alerter les oiseaux. Les carouges ont recommencé à chanter, les volées de bruants créent des stries éclatantes dans le bleu du ciel. Je plonge dans le printemps.
Voici quelques images qui racontent ce «petit périple».

Tous les goudas ne proviennent pas de la ville néerlandaise de Gouda. Les volumes produits sont si importants que la fabrication s’est étendue dans plusieurs régions du pays. Voilà pourquoi l’appellation d’origine serait impossible, selon les normes de la Communauté européenne et qu’on peut nommer goudas des fromages fabriqués ailleurs qu’aux Pays Bas.




Cassis et Mélisse, une fromagerie de Chaudière-Appalaches, un dimanche après-midi. Internet nous dit qu’ils vont «bientôt» fermer.