Il y a les halles, les marchés de «plein vent» pour les Français. Chez nous, on parle plus généralement de marchés en les regroupant tous: marchés de producteurs, de revendeurs, de quartier et même de ruelles. Coopératives de solidarité, initiatives municipales, ils explosent et poussent l’agriculture à s’adapter. Ils sont particulièrement dynamiques en région où on peut, en quelques heures, avoir une bonne idée de ce qui pousse, s’élève, se transforme et se mange.
Le marché c’est la vie, une photographie contemporaine d’un lieu, le reflet de son agriculture et de ses petites entreprises de transformation. C’est un lieu d’attraction touristique. C’est hier mais, dans ce blogue, ce sera surtout demain. Au sens où ils méritent qu’on questionne la démarche, qu’on tente de comprendre les clés de réussite. Le boom actuel ne doit pas nous faire oublier leur fragilité et surtout, celle de toutes ces micro-entreprises qui s’y retrouvent.
Comme vous, je les recherche partout où je vais. J’aime leurs étals, le petit désordre du samedi et ses musiques improvisées, ses aliments à goûter. J’aime le détail tout autant que le vrac et l’abondance. Mais j’aime surtout qu’ils me disent où je suis.